par Daniel Lachance | Avr 12, 2022 |
Le projet vise à implanter une forêt nourricière dans une ancienne coupe forestière de plus ou moins 15 ans. Superficie de la coupe: 0.5 ha Année 2021. Caractérisation écosystémique de l’aire de culture Comme il d’usage, dans le processus menant à l’implantation d’une forêt nourricière, nous avons d’abord réalisé une caractérisation écosystémique de l’aire de culture, incluant un inventaire des végétaux présents. Parmi les végétaux indigènes que nous avions inventoriés dans l’écosystème hôte, nous avons constaté la présence importante de comestibles, de plantes médicinales et de végétaux auxiliaires (pollinisateurs, biofertilisants). Ceux-ci étant historiquement bien adaptés à leur milieu, il est vite apparu qu’il nous serait inutile de vouloir les éliminer par un débroussaillage intensif et intrusif afin de les remplacer par des végétaux importés. Il valait mieux reconsidérer notre approche. Changer notre approche ou notre manière de penser. L’un des principes fondamentaux de la permaculture, lorsque l’on construit une forêt nourricière, est de veiller à maximiser la collaboration entre les végétaux introduits. Les faire travailler ensemble… C’est ici que lentement l’idée d’interaction entre la forêt nourricière et les végétaux indigènes tout autour s’est imposée à nous, nous offrant une nouvelle cartographie des lieux. De nouvelles possibilités… En résultera, de petites superficies de forêts nourricières, que nous avons appelées des microforêts nourricières, c’est-à-dire des forêts nourricières de superficie restreinte, jouxtant des aires constituées de plantes sauvages aux fonctions écosystémiques que nous aurons à définir plus précisément plus tard. Ces Aires aménagées de végétaux indigènes seront donc préservées et aménagées dans un double but: afin de permettre des récoltes abondantes et diversifiées de PFNL (comestibles et médicinaux), ce qui constitue en...
par Daniel Lachance | Avr 7, 2020 |
Les clients désirent implanter une forêt nourricière (arbres et arbustes fruitiers, arbres et arbustes à noix nordiques et plantes herbacées) dans une prairie agricole de 0,6 ha, dans la municipalité de St-Donat-de-Rimouski (zone de rusticité 4a), sur les bases de la Permaculture végétale et de l’Agroforesterie naturelle. Afin de minimiser la compétition interspécifique entre les différentes espèces qui seront introduites dans l’aire de culture, le projet a été échelonné sur une période de cinq ans, permettant ainsi à nos clients d’introduire progressivement les végétaux, d’abord les arbres et les arbustes, puis les plantes herbacées. 2018. Année 1 du projet. Caractérisation de l’aire de culture. La caractérisation écosystémique consiste à définir les facteurs limitants et les différents potentiels de l’écosystème-hôte, de manière à créer un système de croissance végétal optimisé. Elle est réalisée en 2 temps: par un inventaire de l’ensemble des paramètres écologiques de l’aire de culture, nous déterminons les actions à privilégier en vue d’améliorer l’efficacité générale de l’ingénierie naturelle de l’ensemble des composantes écosystémiques; par des analyses agronomiques, nous déterminons les actions à poser afin de maximiser la préparation du sol de l’aire de culture. Cette dernière opération nous permet aussi de dresser une liste de végétaux préliminaires pouvant être introduits dans la future forêt nourricière. Parmi les constats réalisés au cours de l’inventaire écosystémique, deux paramètres en particulier sont ressortis: l’excès de vent arrivant de l’Ouest sur l’aire de culture. Nous recommandions l’implantation de haies brise-vent; la vitesse d’écoulement des eaux de ruissellement, celles-ci dévalant la pente trop rapidement, emportant le plus souvent dans son sillage de précieux sédiments. Nous recommandions de repenser la distribution...