LA PERCEPTION DIRECTE DE LA NATURE. POUR UN DESIGN EN PERMACULTURE RESSENTI.

LA PERCEPTION DIRECTE DE LA NATURE. POUR UN DESIGN EN PERMACULTURE RESSENTI.

L’auteur pratique la méditation depuis une vingtaine d’année. Il propose ici une approche innovante et inspirante combinant science et méditation. L’auteur, double bachelier en aménagement du territoire forestier et en arts visuels, s’est intéressé aux énergies du territoire dans le cadre de deux expériences de création: l’une à l’Ile d’Orléans pour un projet d’exposition intitulé Pèlerinage d’un chien aveugle nommé Socrate et l’autre, à la Maison des Esclaves, au Sénégal, en Afrique pour un projet nommé Sacrifice. C’est dans les moments où le mental atteint son point culminant de relâchement qu’adviennent les interactions les plus fécondes… J’ai fait de nombreux inventaires forestiers conventionnels avant de commencer à travailler à mon compte. À l’époque, je sortais de la forêt, après plusieurs heures sans avoir l’impression de m’être connecté avec le vivant, les arbres, les arbustes, les herbacées ou la faune que j’avais croisés. Tout allait trop vite. Je sentais que j’étais prisonnier d’un mental qui cherchait à valider des données préinscrites dans ma mémoire par un savoir forestier reconnu par l’industrie du bois et qui allait inexorablement m’amener à une prescription sylvicole le plus souvent prévisible. Les inventaires que je développe  accordent une part importante à  la sensibilité et à la créativité. La prise de données scientifiques et les analyses subséquentes qui en résultent sont toujours présentes, mais elles ne sont pas l’unique référent   de mes designs et surtout, ceux-ci ne présuppose aucune conclusion vers laquelle ils devraient tendre. J’entre en forêt sans savoir… Les deux façons d’entrer en relation avec un écosystème La première est la voie du mesurable, de la déduction, celle de l’intellect, de l’inventaire scientifique traditionnel… La seconde,...