Notre client désire aménager une érablière sucrière dans le but d’optimiser la production de sirop d’érable, y concevoir un jardin forestier, tout en améliorant l’état de santé général de son précieux écosystème.
Après discussion avec le client, il a été convenu du mandat suivant:
Pour l’étude écosystémique précédant l’implantation du jardin forestier:
- caractériser les PFNL de son érablière (comestibles, plantes médicinales, végétaux biofertilisants et biorépulsifs) dans le but de proposer des actions à poser (multiplication et/ou conception d’extraits végétaux);
- définir les meilleurs potentiels de culture en comestibles et en végétaux médicinaux pour son érablière sucrière.
Pour l’aménagement acéricole:
- dresser un portrait de l’état de santé de l’érablière;
- déterminer le nombre d’entailles potentiel de l’écosystème (avant intervention et après intervention sylvicole);
- rédiger une prescription sylvicole adaptée à la conception d’un jardin forestier.
À la suite de nos inventaires, nous avons recommandé pour son érablière :
- de créer des îlots forestiers et d’y introduire des arbres et des arbustes : comestibles, médicinaux ou végétaux auxiliaires;
- d’aménager son sous-bois avec des végétaux médicinaux : très belles possibilités de culture de ginseng à cinq folioles à certains endroits;
- d’introduire en sous-bois des plates-bandes de copeaux de champignons saprophytes;
- et parmi les PFNL relevés:
- d’utiliser la fougère de l’aigle, la grande bardane, la consoude officinale et l’achillée millefeuille pour la conception d’extraits végétaux;
- de multiplier et d’étendre l’aire de distribution de la fougère à l’autruche et de l’aralie à grappes.
Au cours de l’été 2019, le client nous a contactés pour amorcer les analyses écosystémiques visant l’introduction du ginseng à cinq folioles en sous-bois de son érablière et de localiser les meilleurs endroits pour sa culture.
Le client a aussi suivi la formation: Culture de champignons forestiers : Formation et accompagnement.
Ce projet a été exécuté en partenariat avec Audrey Labonté, ingénieure forestière et Louis Lefebvre, agronome.