Partir à l’aventure à la recherche de mes principaux outils thérapeutiques…

Partir à l’aventure à la recherche de mes principaux outils thérapeutiques…

Dans le métier que j’exerce, les deux axes que je préfère sont, vous devinerez ni la comptabilité ni l’inventaire annuel de tous mes produits, mais la consultation thérapeutique et la cueillette de plantes sauvages. Je jardine un peu aussi, mais cette activité ne me comble pas autant que les jours où, le soleil et le temps sec étant au rendez-vous, je prends mes paniers et mes sacs de cueillette pour partir à l’aventure à la recherche de mes principaux outils thérapeutiques. Juillet est le mois le plus occupé pour les cueillettes Les fleurs semblent s’être donné le mot pour étaler leurs couleurs et leurs parfums. Une semaine c’est le sureau qui réclame mon attention, la semaine suivante c’est le tilleul. Et à travers cela, il y a les fleurs quotidiennes, celles qui s’épanouissent une fleur après l’autre, un jour après l’autre : le millepertuis, la mauve, le trèfle, l’achillée… Bien sûr, toutes ces fleurs peuvent être cultivées, je les trouve d’ailleurs dans mon jardin, à moitié envahies par des plantes voisines et à moitié envahissant les plates-bandes voisines (vous le devinerez encore, je ne suis peut-être pas la jardinière la plus efficace et ordonnée des environs). Pourtant, en les cueillant dans leur milieux naturels, souvent des friches laissées à l’abandon (dont je connais l’historique de culture sans pesticide), je m’assure d’avoir accès à des plantes au meilleur de leur forme. En effet, si elles ont choisi de s’installer – et surtout de prospérer là – c’est qu’elles y ont trouvé les conditions idéales à leur plein épanouissement. Elles sont en compétition et en synergie avec d’autres plantes et exercent un...